Le Tour de l’Andorre

Rendez-vous avec le guide à 8 heures du matin à Escaldes.

Le tour de l’Andorre commence après un court briefing.

Lors de la première étape, nous parcourons le Parc Naturel de Madriu-Perafita-Claror, patrimoine mondial de l’UNESCO.

Il s’agit plutôt d’un « paysage culturel ». Ainsi, le guide vous révèle comment les habitants d’Andorre ont tiré parti des rares ressources des hautes Pyrénées Andorrans. Un système communal de gestion des terres qui subsiste depuis plus de 700 ans.

La montagne Andorrane est parsemée des structures qui témoignent cette parfaite symbiose entre l’homme et la nature, parmi celles-ci:

Le refuge, bâti dans la partie supérieure de la vallée, est entouré de dizaines de lacs et de collines époustouflants.

Distance : 12,6km – Dénivelé positif : 1400m – Durée : 7 heures, arrêts inclus.

Depuis le col de Pessons, à 2776m, nous avons une vue frappante du Cirque de Pessons.

Il s’agit d’une vallée avec plus de 20 étangs, en forme d’amphithéâtre, dont le fond est recouvert de dépôts d’anciens glaciers.

Nous descendons le long du cirque jusqu’à la principale vallée d’Andorre, la vallée de Valira.

Ensuite, petit à petit le relief passe des prairies douces –toujours utilisés par le bétail- aux pentes abruptes.

Le refuge Juclà, but de notre randonnée aujourd’hui, auprès des lacs de Juclar et de l’escarpé Pic d’Escobes qui couronne la vallée, n’est pas loin de la frontière avec la France, dans un lieu qui va vous émerveiller.

Distance : 19km – Dénivelé positif : 1350m – Durée : 7 heures, arrêts inclus.

Aujourd’hui le parcours traverse trois vallées du côté nord d’Andorre: Incles, Ransol et Sorteny.

L’importance de la vallée d’Incles réside dans plusieurs aspects. Cette vallée est l’une des rares vallées d’Andorre avec des terres arables. La culture de céréales existe à cause de son fond vallée plat et ensoleillé.

Le col de Fontargent, est un passage frontalier avec la France rarement surveillé au fil du temps, dès lors des bergers et des contrebandiers l’ont traversé, outre les exilés de guerres entre 1938 et 1944.

La vallée de Ransol, vallée glaciaire en forme d’U, sur le haut de la vallée, à plus de 2400m, se trouvent d’anciennes mines de fer, témoignage d’une industrie déjà disparue.

La vallée de Sorteny, parc naturel protégée en raison

Environ 90 espèces de papillons et 60 espèces d’oiseaux sont classifiés dont l’aigle royal, le gypaète barbu, la perdrix des neiges ou le grand tétras.

Nuit au refuge de Sorteny

Distance : 16.9km – Dénivelé positif : 1425m – Durée : 7 heures, arrêts inclus.

Étape de détente par rapport à les autres. Il n’y a guère de difficultés car il s’agit d’une descente de 8 km.

Nous descendons le long de la vallée de Valira Nord, peuplée de bordes de bergers et vestiges d’anciennes mines. En fait, la métallurgie a été le moteur de la puissance économique andorrane du XVIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe.

Nous suivrons la soi-disant Route du Fer, un itinéraire culturel qui fait partie de la Route du fer des Pyrénées (Catalogne, Aquitaine, Ariège, Guipúzcoa et Vizcaya), tenant cette dernière d’une mention honorifique du Conseil de l’Europe grâce à la collaboration entre les pays.

À midi, un bon repas montagnard nous attend dans une typique borda andorrane.

Après-midi libre. Visite facultative à la Forge Rossell, l’une des dernières forges du pays, de nos jours aménagée comme centre d’interprétation.

Distance : 8km – Dénivelé positif : 0m – Durée : 5 heures, arrêts inclus.

Après avoir gravi la méconnue vallée d’Angolella, nous sommes dans le parc naturel des vallées du Comapedrosa, qui fait partie du Parc des Pyrénées des Trois Nations, avec le Parc Naturel de l’Alt Pirineu, en Catalogne, et le Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, en France.

Le Parc des Pyrénées des Trois Nations vise à préserver l’une des plus grandes zones transfrontalières d’Europe.

Dans la vallée d’Arinsal, plusieurs cabanes et bordes témoignent de l’importance historique du bétail dans cette partie d’Andorre.

L’étape finit au refuge de Comapedrosa, au pied du pic du même nom, le plus haut d’Andorre (2942 m)

Distance : 14km – Dénivelé positif : 1725m – Durée : 7 heures, arrêts inclus.

Nous parcourons une partie de la frontière ouest du pays, à une altitude d’environ 2000 mètres, reliant plusieurs cols aux vues étonnantes.

Cette frontière avec la Catalogne est toujours fréquentée. Des nombreux bergers, qui connaissent bien le territoire, ont obtenu des bénéfices supplémentaires avec la contrebande.

En 1938 et 1939, beaucoup de bergers contrebandiers ont été recrutés comme « passeurs » pour aider à franchir la frontière aux milliers de républicains espagnols qui sont partis à l’exil en France.

Au début des années 40, avec l’occupation de la France par les nazies, un autre exode a commencé. Cette fois des hommes et femmes de plusieurs pays ont fait le trajet inverse. À nouveau, ces cols et les bergers « passeurs » ont eut un rôle très important pour sauver des vies.

Avant finir le tour de l’Andorre, nous parcourons la paisible vallée de Sispony. Après la randonnée, un bus nous amène au point de départ du trekking.

Distance : 15km – Dénivelé positif : 600m – Durée : 5 heures, arrêts inclus.